Le phénomène de la prostitution dans le milieu étudiant a fait couler beaucoup d’encre dans les médias depuis quelques temps. En 2006, un Syndicat étudiant annonçait que 40000 étudiant(e)s se prostituaient en France… chiffre basé sur le fait qu’environ 45000 étudiant(e)s étaient en situation de pauvreté. Ces données, assez invraisemblables, ont donc largement été contestées car il n’existe aucune enquête ni statistique officielles et sérieuses sur le sujet. Le seul élément tangible étant l’existence, avérée, de la précarité chez les étudiant(e)s.
Le débat a par la suite été relancé en 2007 suite à la sortie du livre de Laura D, « Mes chères études » et de celui d’Eva Clouet, « La Prostitution étudiante à l’heure des nouvelles technologies de communication ». Puis au début de l’année, Canal+ diffusa un film tiré de l’ouvrage de Laura D, relançant ainsi le thème des étudiantes qui se prostituent pour payer, entre autre, leurs études.
Face à l’emballement médiatique, au manque de données concrètes et à la précarité grandissante des étudiant(e)s, beaucoup de questions se posent quant à la réalité de la prostitution étudiante. Aujourd’hui, ce qui est sur c’est que la prostitution occasionnelle est en essor permanent grâce à Internet.
Alors, la prostitution étudiante est elle un mythe ou une réalité difficilement abordable ? C’est le thème d’un débat choisi par des étudiants en journalisme juridique à l’Université de droit d’Aix-en-Provence. L’association Autres Regards participera à ce débat pour faire part de la réalité de terrain et de la prostitution occasionnelle via le Web et pour répondre à vos questions. Nous serons associés à Eva Clouet, membre de l’association Grisélidis de Toulouse.
Si vous vous sentez concerné par le sujet n’hésitez pas à venir assister au débat
Café de l’actualité
« La prostitution étudiante : mythe ou réalité ? »
Jeudi 22 Avril 17h30
3 av Robert Schuman à Aix-en-Provence
Salle 102
Pour plus d’info rendez-vous sur le site de l’université Paul Cézanne :
2 commentaires :
Je pense vraiment que la prostitution occasionnelle est devenu bien plus fréquente que l'on veut bien le croire, d'après le sondage sur le site sexoclash.com, environ 25% des visiteurs vendent leurs corps de manière régulière.
Bonjour,
Effectivement, la prostitution que l’on appelle occasionnelle est en essor depuis plusieurs années et notamment par le biais d’Internet et des « petites annonces ». Mais les personnes qui exercent de manière occasionnelle, qu’elles soient étudiantes, mères de famille ou employées dans un autre secteur, ont les mêmes besoins en terme de prévention et d’information que celles que l’on nomme « professionnelles ».
C’est pour cette raison que nous avons lancé le projet Indoors. Un de nos objectifs est de faire connaitre notre association au maximum de personnes concernées afin qu’elles sachent où aller en cas de besoin (santé, droits, violence, informations…)ou juste pour discuter de leur activité sans être jugées.
N’hésitez pas à nous contacter!
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