Ce soir, lundi 18 janvier, Canal+ diffuse le téléfilm « Mes chères études », tiré du livre de Laura D sur la prostitution étudiante.
Sorti en 2004, le livre autobiographique « Mes chères études » raconte, en toute simplicité, le parcours de Laura, 19 ans, étudiante. De famille modeste, Laura veut se débrouiller seule et jongle entre ses cours à l’université et un petit boulot de téléopératrice pour payer son loyer et pour manger. Sa vie va prendre un virage inattendu le soir où elle répond à une annonce sur un site internet à la rubrique « rencontres » : « Jeune homme de 50 ans recherche masseuse occasionnelle. Etudiantes bienvenues. 100 euros de l’heure ». Trois jours plus tard, Laura est dans une chambre d’hôtel avec Joe, 57 ans. Puis d’autres clients vont lui succéder au rythme de ses besoins financiers.
La cinéaste Emmanuelle Bercot a choisi de ne pas tomber dans le pathos et de ne porter aucun jugement moral sur la vie et les choix de cette femme.
Le témoignage de Laura n’est pas un phénomène isolé mais la prostitution étudiante est difficilement chiffrable et a surtout pris son essor grâce à Internet et la possibilité de pouvoir facilement passer ou répondre à des annonces.
Si vous avez lu le livre ou que vous avez la possibilité de regarder le film ce soir, n’hésitez pas à nous laisser vos commentaires. Vous pouvez également échanger sur le sujet, donner votre propre témoignage.
Lundi 18 janvier: « Mes chères études », 20h45 sur Canal+
2 commentaires :
C EST SUR ALLER TRAVAIL AU MAC DO OU COMME CAISSIERE C EST PLUS DUR MAIS ON GARDE NOTRE DIGNITE ET PUIS IL Y A EU UN REPPORTAGE SUR M6 SUR UNR FILLE QUI SE PROSTITUE DANS UN BAR D HOTESSE SUR PARIS UNE FOIS PAR SEMAINE CA LUI RAPPORTE 2000 EURO PAR MOIS MAIS C ETAIT MM PAS POUR SURVIVRE OU PAIYER SES ETUDES C ETAIT POUR S ACHETER DES TRUCS SUPERFICIELLES ET SES AMIS PROFITE D ELLE ELLE LEUR PAIYER UN TAS DE TRUCS BOITES ALCOOL ET ELLE PAIYE MM PAS SON LOYER ENCORE UNE PAUVRE CLOCHE DONC TOUT EST RELATIF 6_6
Bonjour,
votre message nous inspire deux réflexions.
Tout d'abord, nous ne pensons pas pouvoir juger les raisons de chacun(e) de se prostituer.
Ensuite, votre commentaire pose le problème principal de la stigmatisation des personnes prostituées. Tant que la prostitution sera considérée comme une activité "indigne", le débat sera faussé et nous oublierons de considérer les personnes qui la pratiquent comme des personnes ayant des droits, et notamment le droit au respect.
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